Adopter les bons gestes en cas de fortes chaleurs
Rester hydraté. Boire de l’eau tout au long de la journée.
Eviter les sodas, le café et le thé. Consommer des aliments riches en eau (fruits et légumes).
Garder son intérieur entre 22 et 24° en fermant les fenêtres en occultant celles qui sont face au soleil. Aérer la nuit. Fermer les portes et fenêtres en cas d’utilisation d’un air-conditionné.
Utiliser un ventilateur s’il fait moins de 35°, ou un air conditionné. Si ce n’est pas possible, trouver un endroit climatisé ou frais près de chez soi (ex : centre commercial climatisé, forêt, parc ombragé, …).
Prendre des douches ou des bains frais, utiliser des serviettes humides ou des packs de froid pour se rafraîchir le corps.
Se protéger des rayons du soleil au moyen de crème solaire à indice élevé, de lunettes et de couvre-chef. Porter des vêtements de préférence de couleur claire, amples et en coton. Pour connaître l’indice UV, consulter le site de l’IRM (www.meteo.be)
Contacter quotidiennement les personnes âgées et/ou malades vivant seules. Consulter un médecin si ressenti ou persistance de symptômes inhabituels (vertiges, nausées, propos incohérents, spasmes musculaires, température du corps élevée. Restituer les conseils aux personnes vulnérables.
Eviter la consommation d’alcool, qui déshydrate et fausse la perception des symptômes d’inadaptation du corps à la chaleur.
Eviter de s’essouffler de manière générale (sport, activité quotidienne qui essouffle, travaux manuels « lourds »), surtout si le pic d’ozone est important. Pour connaître la qualité de l’air, consulter le site de la cellule interrégionale de l’environnement (www.irceline.be)
Médicaments et coups de chaleur
Saviez-vous que certains médicaments causent ou aggravent un coup de chaleur
Médicaments ayant un effet anticholinergique : par diminution de la transpiration et augmentation de la chaleur corporelle. Il s’agit entre autres des anticholinergiques utilisés dans les troubles de la fonction vésicale, des anticholinergiques en cas de maladie de Parkinson et de certains antidépresseurs, d’antihistaminiques H1 et d’antipsychotiques.
Antipsychotiques : par effet central sur la thermorégulation, par l’effet antidopaminergique et par l’effet anticholinergique.
Hormones thyroïdiennes : par augmentation du métabolisme.
Antiépileptiques topiramate et zonisamide, et diurétique acétazolamide : par inhibition de l’anhydrase carbonique (entraînant une diminution de la transpiration et un effet diurétique).
Médicaments sérotoninergiques : par effet de la sérotonine sur la régulation thermique ; l’hyperthermie est un symptôme du syndrome sérotoninergique. Cela concerne entre autres certains antidépresseurs tels que les ISRS, certains opioïdes.
Sympathicomimétiques : par une augmentation de production de chaleur et une diminution de la déperdition de chaleur. Cela concerne entre autres les amphétamines, la pseudoéphédrine, la bupropione et le méthylphénidate.
Produits psychotropes non médicamenteux : alcool, cocaïne, ecstasy.
Certains médicaments peuvent aussi aggraver les conséquences d’un coup de chaleur.
Médicaments cholinergiques (augmentation de la transpiration et du risque de déshydratation) : pilocarpine, inhibiteurs de la cholinestérase utilisés dans la maladie d’Alzheimer, néostigmine, pyridostigmine.
Médicaments favorisant une insuffisance rénale fonctionnelle en cas de déshydratation : diurétiques, antiinflammatoires non stéroïdiens (AINS), inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (IECA), sartans, gliflozines.
Médicaments favorisant une hypotension artérielle : bêta-bloquants et autres antihypertenseurs.