Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS)
L’obésité se définit par une accumulation anormale ou excessive de graisse corporelle qui peut nuire à la santé. En d’autres termes, cela signifie que votre corps consomme plus de calories qu’il n’en dépense. Et cela conduit à un excès de poids.
Le saviez-vous?
En Belgique l’indice de masse corporelle de la population se situe à la limite du surpoids (24,9). Une enquête constate, une augmentation du surpoids chez les moins de 34 ans. En 2019, 41% de cette tranche d’âge aurait un IMC de 25 ou plus et 15% seraient considérés comme obèses[1]. Ces chiffres ne concernent pas les enfants, leur surpoids devant être évalué en fonction de leur courbe de croissance.
Aux Etats-Unis, 38,5% de la population souffre d’obésité et ce dès l’âge de 15 ans.[2]
[1] Chiffres issus d’une enquête menée par iVOX pour PronoKal Group en 2019 [2] Chiffres issus du rapports 2017 de l’OCDE
Résultat
- Poids sain quand IMC se situe entre 18,5 et 24,9
- Surpoids quand IMC se situe entre 25 et 29,9
- Obésité quand IMC est à plus de 30
Exemple: Lina pèse 60 kg et mesure 1 m 70 cm. Cela donne 60 divisé par 1.70² donc 60 divisé par 2.89
IMC de Lina est de 20,76 . Elle a un poids sain.
La pyramide alimentaire montre quels sont les aliments:
– que l’on peut manger le plus, à la base
– ceux que l’on peut manger en plus petite quantité, à la pointe
Des gestes simples pour limiter le surpoids
Chez Solidaris, nous suggérons toujours de pratiquer une activité physique qui vous fait du bien. Même si celle-ci est moins intensive, c’est un premier pas vers plus de dépenses physiques.
Dans cette optique, la marche est facile, à la portée financière de tous et permet de profiter du grand air.
Avoir une alimentation de qualité et variée est aussi une façon de réduire les risques d’obésité.
En savoir plus :
Obésité, diabète, maladies cardiovasculaires, même combat ?
En matière de diabète, l’obésité est un facteur aggravant des risques
Il faut savoir que plus la quantité de graisse dans le corps est importante,
plus l’organisme a besoin d’insuline. Or si le pancréas ne fournit pas assez d’insuline, on peut devenir diabétique.
On parle du diabète de type 2, lorsque celui-ci est lié à l’obésité.
Ce type de diabète résulte, précisément, d’une résistance des cellules de l’organisme à l’insuline.
Cela signifie qu’il faut plus d’insuline pour faire pénétrer une même quantité de sucre dans les cellules.
Le diabète tout comme l’obésité est une pathologie liée aux maladies cardiovasculaires.
L’excès de glucose (sucre) dans le sang favorise la présence de produits anormaux dans les artères qui irriguent le cerveau, le cœur ou les membres inférieurs.
Le diabète augmente également les risques d’hypertension artérielle, symptôme important dans les Accidents Vasculaires Cérébraux (AVC) et les infarctus.
En outre, les patients obèses ou en surpoids peuvent souffrir d’hypercholestérolémie (surplus de cholestérol) responsable, entre autres, de l’obstruction des artères coronaires menant à l’infarctus.
En conclusion, la réduction du surpoids est intiment liée à la réduction des risques quant au développement d’autres maladies s’avérant, souvent, bien plus graves.
Le diabète de type 2 est lié à l’hygiène de vie.
Sa stabilisation, voire sa guérison, repose principalement sur la gestion de l’excès de poids:
- en aidant à corriger les erreurs et mauvaises habitudes alimentaires
- en pratiquant une activité physique régulièrement.[1]
Certains médicaments peuvent aider le pancréas à fournir la quantité d’insuline supplémentaire nécessaire. Mais sans la modification de ses habitudes, le patient devra, dans majorité des cas, recourir à des injections d’insuline. [2]